L’Association Granby pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA) annonce le lancement d’une campagne majeure de financement intitulée « Mon chez-moi, mon bonheur au cœur de Granby ! », pour financer la construction du projet d’hébergement supervisé. Ce projet d’envergure, au coût de 9 millions de dollars, vient répondre au manque criant de logements adaptés pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) dans la région.

Actuellement, plus de 65 personnes sont en attente d’un logement supervisé dans la région, où il n’existe aucun centre d’hébergement supervisé pour ces personnes. De plus, plus de 3 000 familles sont concernées par ces enjeux, mettant en lumière l’urgence de ce projet. Avec ses 24 logements supervisés, il offrira à ces personnes la possibilité de résider dans un environnement stable, sécurisé et bienveillant.

Ce projet vise à stimuler et développer leur autonomie tout en leur offrant un soutien quotidien pour les tâches courantes, ainsi qu’une supervision 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L’objectif est de favoriser leur autodétermination, leur intégration dans la communauté et leur estime de soi, tout en assurant aux familles une tranquillité d’esprit, sachant que leurs proches évolueront dans un cadre adapté et protecteur.

« Il est de notre devoir, en tant que communauté, d’offrir un milieu de vie bienveillant à chaque personne, peu importe les défis rencontrés. », a indiqué le président d’honneur de la campagne, M. Daniel Touchette, président de Daniel Touchette arpenteur-géomètre inc.

À ce jour, 3,3 millions de dollars ont déjà été confirmés grâce à des dons et de l’aide financière de partenaires clés, mais l’engagement de toute la communauté est nécessaire pour atteindre l’objectif total de 9 millions de dollars. Dans le cadre de sa campagne, l’AGDIA organisera une soirée-bénéfice le 22 mars 2025, à l’Hôtel Castel de Granby. Cet événement sera animé par l’imitateur Michaël Rancourt et rassemblera près de 300 participants. Une présence marquante lors de cette soirée sera celle de l’auteure et conférencière Kim Thuy, bien connue du grand public, qui offrira une conférence sur « Vivre avec un enfant autiste et les enjeux en société ». L’objectif de la soirée est de collecter plus de 100 000 $ pour contribuer à la réalisation de ce projet.

« Nous souhaitons offrir à ces personnes vulnérables un véritable chez-soi, où elles pourront non seulement se sentir en sécurité, mais aussi développer leur autonomie et leur confiance en elles. Ce projet est une réponse directe à un besoin criant dans notre région », a souligné Diane Dumont, directrice générale de l’AGDIA.

Pour plus d’information et réservez des billets : https://agdia.org/soiree-benefice-2025/

«Les personnes vivant avec l'autisme et la déficience intellectuelle peuvent contribuer à la société. Il faut tout simplement leur donner une chance, les intégrer et comprendre leurs besoins», indique Diane Dumont, directrice générale de l’AGDIA.

Le Centre des congrès de Granby était plein à craquer, samedi, à l’occasion d’une journée de l’emploi riche en belles occasions. Au service des personnes vivant avec la déficience intellectuelle et l’autisme, Diane Dumont profitait du moment, à son kiosque, pour vanter les mérites d’une embauche inclusive.


Décidément, l’heure était aux découvertes pour les citoyens à la recherche de l’emploi parfait. La salle était comble. On y retrouvait 177 kiosques tenus par des employeurs de diverses sphères, des experts en formation pour adultes et en soutien à l’embauche.

Immigrants, étudiants ou travailleurs mûrs… peu importe. Les gens pouvaient dénicher les informations nécessaires en vue d’une réorientation ou d’une première intégration sur le marché de l’emploi. À preuve, l’événement comptait sur la participation de l’Association granbyenne pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA).

«Nous sommes présents pour recruter des candidats et des employeurs qui souhaitent offrir des opportunités inclusives aux personnes qui vivent avec la déficience intellectuelle (DI) ou le trouble du spectre de l’autisme (TSA)», expliquait sa directrice générale, Diane Dumont.

Soutiens et accompagnements

Depuis plusieurs années, l’AGDIA accompagne ses candidats en proposant une gamme de services adaptés pour leur permettre de réaliser leur plein potentiel. L’organisme accompagne dans la recherche d’emploi, la rédaction du curriculum et lors de l’entrevue. Le suivi peut se prolonger tout au long de la carrière. Les employeurs sont aussi soutenus pour adapter leurs approches aux besoins spécifiques des candidats.

«On se rend compte que les personnes ciblées ont besoin d’un accompagnement pour mettre des routines en place, réduire le stress, notamment. L’employeur peut aussi nous joindre. Il est informé, conscientisé, puisque certains candidats vivent une grande sensibilité. Ils peuvent être surchargés par certains éléments du travail ou du quotidien», ajoutait la responsable.

«Notre approche mise avant tout sur l’adaptation.»

—  Diane Dumont

Déjà, l’organisation a développé des collaborations avec divers employeurs dans des secteurs tels que l’alimentation, le commerce de détail et le secteur manufacturier. Elle propose des services de recrutement pour les entreprises parmi une liste de candidats et offre des formations sur l’inclusion pour une intégration réussie.

Le trou et le coup de foudre

Les spécialistes de l’organisme qui œuvrent sur le terrain connaissent bien les réalités et les fonctionnements des personnes vivant avec une DI ou un TSA. Formatrice et conseillère en cheminement, Martine Daigle a énuméré quelques exemples de cas qui ont nécessité un accompagnement auprès d’un travailleur.

Diane Dumont et Martine Daigle représentaient fièrement l'AGDIA.

Diane Dumont et Martine Daigle représentaient fièrement l’AGDIA. (Nicolas T. Parent/La Voix de l’Est)

«J’ai suivi une personne à son emploi et j’ai constaté qu’elle n’était pas nécessairement réceptive. Finalement, elle m’a dit qu’elle avait un trou dans son bas. Ça peut sembler anodin, mais le trou prenait toute la place dans son esprit. Elle ne ressentait que ça», racontait la dame.

Pour sa part, Diane Dumont raconte l’histoire d’une candidate qui est tombée en amour avec un autre employé sur son lieu de travail. L’organisme l’a soutenu, puisqu’il s’agissait d’une première expérience. La jeune femme n’avait jamais vécu le coup de foudre auparavant. Les sentiments la déstabilisaient au point d’affecter son rendement au travail.

«Nous avons également aidé un jeune homme dont le trajet de transport en commun a été modifié en marge de travaux routiers. Un détail pour le commun des mortels, mais il était perdu et la situation occupait toute la place», avouait Mme Dumont.

«La situation peut sembler bizarre et l’employeur ne sait peut-être pas comment réagir. Nous sommes présents sur le terrain pour accompagner, expliquer et régler le problème.»

—  Martine Daigle

Gagnant-gagnant

La directrice générale insiste sur une chose. La présence des personnes aux besoins particuliers sur le marché du travail demande une bonne dose d’adaptation, mais apporte de multiples avantages aux parties prenantes. Un employé bien intégré gagne en autonomie et en estime. Le travail permet de briser l’isolement et des risques liés à la santé mentale.

«Les personnes aux défis particuliers, vivant avec le TSA ou la DI, sont capables de travailler et de contribuer à la société. Il faut seulement les accommoder, comme pour n’importe quel employé, peu importe la situation et les défis. Il faut leur donner la chance et le temps.»

L’employeur, quant à lui, profite d’une source de main-d’œuvre trop peu utilisée dans une situation de pénurie généralisée. Mme Dumont vante les qualités d’une clientèle ponctuelle, attentionnée et minutieuse. Les personnes aux défis particuliers voient tous les détails. La compréhension logique est particulièrement élevée.

«Et ils sont toujours de bonne humeur. Ils rallient les gens et sont très méthodiques. Tous les matins, ils ne veulent pas manquer le travail. Des gens dévoués et motivés, qui comptent plein de qualités que les employeurs recherchent. Il ne faut pas s’arrêter à la première journée de travail. Adaptation et patience», rappelait la directrice générale.

Les citoyens et les employeurs qui souhaitent en apprendre davantage peuvent visiter le site web de l’AGDIA. Il est possible de contribuer financièrement à la mission de l’organisme, qui accompagne les familles et les personnes aux défis particuliers depuis 55 ans.

Par Nicolas T. Parent, La Voix de l’est


Le rendez-vous était donné du côté du Centre culturel France-Arbour, cette fin de semaine, à l’occasion des célébrations entourant le 55e anniversaire de l’Association de Granby pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA).

Les membres de l’association accueillaient leurs invités sur l’heure du midi, ce samedi, pour le lancement officiel des festivités. L’occasion était choisie pour discuter avec des personnes vivant avec la Déficience intellectuelle (DI) ou le Trouble du spectre de l’autisme (TSA). Certains, visiblement fébriles, partageaient leurs passions pour la confection d’objets, la photo, le dessin ou la cuisine.

Des membres de l’AGDIA montraient leurs talents d’artistes à l’ouverture des célébrations. (Jimmy Plante/La Voix de l’Est)

Au programme: discussion, léger goûter, prises de parole et visionnement d’un court-métrage. Notons que des élus municipaux, conseillers et maires, se sont joints aux festivités et aux membres du regroupement, soit Geneviève Rheault, Denyse Tremblay, Julie Bourdon et Louis Villeneuve. Sans oublier la députée fédérale de Shefford, Andréanne Larouche.

Un brin d’histoire

Les défis et les préjugés sont encore trop nombreux en société. Mais une personne aux besoins particuliers fait partie à part entière de la société d’aujourd’hui. Grâce aux organismes comme l’AGDIA, elle peut pratiquer des activités, découvrir des passions, socialiser et même s’intégrer au marché du travail.

Beaucoup de chemin a été parcouru. À une certaine époque, le fait de donner naissance à une personne «différente» était considéré comme «une punition de Dieu pour ses péchés». Dans les années 1950, par exemple, une personne portant la déficience intellectuelle, l’autisme ou la trisomie était internée en institut. Sans possibilité d’éducation ou d’insertion en communauté.

 

«Lors de mes études en éducation, il y a 30 ans, on me disait qu’une personne autiste ne pouvait pas communiquer» – Diane Dumon, directrice générale de l’AGDIA. (Jimmy Plante/La Voix de l’Est)

Un vent de changement a toutefois soufflé dans les années 1980, au moment où la société a débuté la désinstitutionnalisation. Dans les années 1990, les personnes aux besoins particuliers étaient enfin considérées comme «des humains à part entière».

Ces faits historiques ont été présentés, comme tant d’autres, lors de la projection du court-métrage Tu es mon humanité, écrit et réalisé par Valérie Banville. Il a bénéficié de la participation des membres de l’AGDIA, dont Camylle LeSieur et Jules Saint-Jean-Banville, ainsi que du personnel et de la directrice générale de l’organisme communautaire, Diane Dumont.

«Combien d’entre vous savez le nombre de personnes vivant avec la Déficience intellectuelle ou le Trouble du spectre de l’autisme à Granby? Plus de 3000 citoyens. Un peu plus de la moitié vivent avec une déficience intellectuelle. Dans cette moitié, 90% vivent avec une déficience légère», a mentionné Mme Dumont, lors d’une allocution.

Autre fait étonnant: l’espérance de vie d’une personne à défis particuliers était de 20 ans dans les années 1950. Aujourd’hui, elle est d’environ 70 ans.

Quelques témoignages

L’heure était ensuite aux témoignages. Du nombre, un spécialiste de la biologie ayant fréquenté l’association à une époque. Laurent Ide a partagé une histoire parsemée d’embûches, de résilience et de rencontres marquantes.

«Imaginez-vous un petit bonhomme qui restera à l’âge de 15 ans toute sa vie. Qui ne sera jamais capable de lire. C’est mon cas. Les outils que les gens ont ne sont pas les miens. Je dois trouver les miens», a avoué ce dernier.

«J’ai toujours eu besoin d’avancer. Mais j’étais confronté à l’absence d’outils pour y arriver et à l’incompréhension des gens. Lorsque j’ai visité l’AGDIA, ils m’ont compris en 30 minutes à peine. Ils ont réussi à me faire atteindre un sentiment de sécurité, une confiance en mes moyens»

—  Laurent Ide

Stéphane Beaudin est quant à lui papa d’un jeune enfant autiste. De son propre aveu, il a trouvé les ressources et le répit nécessaires au sein de l’AGDIA.

«C’est un cadeau pour beaucoup de parents! Un organisme qui regarde toutes les facettes liées au développent et au comportement de l’enfant. Malgré ses défis et ses difficultés, mon garçon y sera toujours accueilli à bras ouverts», a-t-il confié.

La première projection du court-métrage de Valérie Banville a suivi les allocutions. D’une quinzaine de minutes, le documentaire était présenté en boucle toute la fin de semaine à la salle 207 du Centre culturel France-Arbour.

Un dévouement nécessaire

Visiblement touchée, Diane Dumont s’est dite rassurée de voir autant de gens présents à l’événement.

Mais qu’est-ce qui explique la longévité de l’AGDIA d’après sa directrice générale? Le dévouement de ses fondateurs et de ses membres actuels. Surtout, la nécessité d’un tel organisme au sein d’une communauté où les besoins sont criants en termes de ressources.

Deux membres et une éducatrice de l’association réunies lors des célébrations: Naomie Brodeur, Christine Delorme et Sabrina Tchadej. (Jimmy Plante/La Voix de l’Est)

Puisque l’AGDIA remplit une mission «noble». En plus de favoriser l’intégration dans la société, l’association défend les droits et promeut les intérêts de sa clientèle. Elle offre l’information et le soutien aux parents, à la famille d’accueil et à la fratrie, et sensibilise et éduque la population face aux différences.

Diane Dumont se trouve dans la boutique de l'AGDIA, qui sera inaugurée prochainement. Cette boutique offrira aux usagers de l'AGDIA l'opportunité de s'exercer à différentes tâches, tout en leur permettant de travailler pour financer l'accès aux services de l'organisme. (Photo: GranbyExpress-Abdennour Edjekouane)

 

COMMUNAUTÉ. COMMUNAUTÉ. À cette occasion, l’Association Granby pour la -Déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA) invite l’ensemble de la population à participer gratuitement à ses festivités le 25 novembre prochain, à 13h, au Centre France-Arbour à Granby. À travers cet événement, l’organisme vise à rapprocher ses usagers de la communauté locale, avec pour objectif principal d’encourager le dialogue et de sensibiliser le public aux réalités des personnes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) ou de l’autisme.

Au tournant du 20e siècle, les hôpitaux psychiatriques (ainsi que quelques centres d’accueil et de réadaptation, centres d’hébergement, écoles spéciales et ateliers protégés) constituaient les seuls établissements en mesure d’accueillir les personnes vivant avec une DI. Ce n’est que dans les années 50 et 60 qu’il y a une certaine prise de conscience quant à la nécessité de développer des services correspondant aux besoins des personnes avec DI. «Dans les années 50, les gens vivant avec une DI étaient encore institutionnalisés, parce que c’était mal vu. On les mettait de côté, et on ne pensait pas qu’ils pouvaient se développer et apprendre (…). Lorsque ma mère a accouché de ma sœur (trisomique), on lui a dit qu’elle avait péché en mettant au monde un enfant comme ça», a raconté Diane -Dumont, directrice générale de l’AGDIA.

C’est dans les années 80 qu’une désinstitutionnalisation est entamée au Québec, et qu’émerge le concept d’intégration sociale des personnes handicapées. À cette époque, un centre de loisirs pour déficients mentaux avait déjà vu le jour à Granby, sous le nom de Jardin de Pipo. En 1994, il est officiellement renommé L’Association Granby pour la déficience intellectuelle. «Les parents les gardaient à la maison, il fallait donc offrir des services pour les soutenir. On a forcé leur intégration dans les écoles, mais c’était une intégration davantage physique que sociale. On ne prenait pas le temps de leur offrir tous les services dont ils avaient besoin pour se développer comme les autres, et c’est encore un constat que nous avons aujourd’hui au niveau des emplois», a expliqué Mme Dumont.

Puis, en 2018, l’association s’est dotée de grands locaux avec pignon sur rue afin d’offrir toute une panoplie d’activités de jour et de soir, tout au long de l’année. Aujourd’hui, pour Diane Dumont, le plus grand combat est d’assurer une insertion professionnelle inclusive pour les personnes vivant avec une DI. «Les gens qui vivent avec une DI ont les mêmes envies et désirs que nous. Comme vous et moi, un jour ils veulent être en couple, vivre dans un appartement, avoir un travail et avoir des enfants (…). Ils ont ce désir parce que c’est le cheminement de tout le monde. C’est ça que les gens ne réalisent pas», a mentionné la directrice générale.

Promouvoir les emplois inclusifs

Diane Dumont insiste sur l’importance des emplois inclusifs, soulignant que les personnes vivant avec une DI peuvent effectuer le même travail que n’importe qui, mais nécessitent parfois un accompagnement spécifique. Les personnes autistes, par exemple, sont souvent hypersensibles et ont besoin d’un environnement calme, hors de tout stimulus. «Il y a une dame qui me disait que quand je lui parle et qu’il y a une radio qui joue à côté, elle doit associer chacun de mes mots aux paroles des chansons pour savoir si elle peut les assortir. Il y a un autre monsieur qui me disait que lorsqu’il lit un texte, il doit associer chaque mot à une image pour pouvoir lire son texte. Ce sont des gens qui travaillent beaucoup plus que nous autres, c’est juste leur cerveau qui fonctionne différemment», a précisé la DG.

«Un emploi inclusif, c’est permettre à ces gens-là de venir d’avance, de regarder les lieux et de s’adapter, avant de leur demander tout de suite d’être efficaces au travail. Il faut leur donner le temps de se poser pour mettre les choses en place (…). Il faut prendre le temps de comprendre leurs besoins, leurs capacités et leurs faiblesses, parce qu’ils ont de la difficulté à l’exprimer. Ils ne comprennent pas qu’on ne comprenne pas. Pour eux, c’est la logique», a-t-elle ajouté.

Dans un monde où l’intégration semble être une réalité dans les écoles et divers endroits, la réalité pour certains demeure une dure épreuve. Malgré les efforts pour s’intégrer, les personnes vivant avec une DI ou de l’autisme sont souvent confrontés au rejet, aux regards méfiants et aux insultes. C’est dans ce contexte que l’AGDIA devient un veritable refuge. «Quand ils viennent ici, ils se retrouvent entre eux et ils se font de vrais amis qui les comprennent, c’est important qu’ils puissent se retrouver entre eux. De l’autre côté, on fait plein d’activités dans la communauté pour que les gens nous voient et nous côtoient, et aussi pour que nos membres apprennent à prendre la parole pour exprimer leurs besoin», a fait savoir Mme Dumont.

Ainsi, c’est dans cette optique que l’AGDIA a décidé de fêter en grand ses 55 ans, le 25 novembre prochain. Pour l’occasion, un documentaire intitulé «Tu es mon humanité» sera également projeté au Centre France-Arbour. Écrit et réalisé par Valérie Banville, avec la participation des membres de l’AGDIA, le documentaire retrace le parcours d’adultes ayant une déficience intellectuelle (DI) et un trouble du spectre de l’autisme (TSA) à Granby.

(Photo et reportage: GranbyExpress-Abdennour Edjekouane)

 

L’AGDIA est extrêmement fière d’annoncer sa victoire dans la catégorie Organisme communautaire et économie sociale lors du 36e gala des Prix Distinction de la Chambre de commerce et de l’industrie Haute-Yamaska (CCIHY), qui s’est tenu samedi dernier. Sous l’animation de Pierre-Yves Lord, cette soirée de célébration a été l’occasion de reconnaître les entreprises et les individus qui contribuent activement à l’économie locale et régionale.

Diane Dumont, directrice générale de l’AGDIA, exprime: «C’est une immense fierté pour notre formidable équipe et une belle reconnaissance de la part de la Chambre de commerce et de l’industrie Haute-Yamaska.»

Le gala s’est déroulé au pavillon corporatif du Zoo de Granby et a réuni un grand nombre de participants. Au total, 17 statuettes ont été décernées, mettant en lumière les réalisations exceptionnelles des lauréats.

Outre l’AGDIA, le Café de la brûlerie Distribution s’est vu décerner le prix Responsabilité sociale d’entreprise, soulignant ainsi son engagement envers la communauté. Ces distinctions témoignent de l’importance accordée aux initiatives remarquables et à l’impact positif qu’elles ont sur notre société.

Parmi les autres lauréats de la soirée, diverses entreprises ont été honorées pour leur réussite et leur contribution à l’économie locale. Andréanne Trudeau a été reconnue en tant que Jeune entrepreneur de l’année, le Salon Tanuki-Jeux et Esport a été récompensé en tant que Nouvelle entreprise ou reprenariat, Aluminiums Williams a été distingué en tant qu’Entreprise industrielle et les Constructions Clément Robert ont été saluées en tant qu’Entreprise de la construction.

La CCIHY a également tenu à souligner l’apport exceptionnel de Louise Laperle, nommée Employée de l’année, et de Sylvie Drolet, qui s’est démarquée en tant que Personnalité d’affaires de l’année. De plus, l’organisation a rendu hommage à la carrière entrepreneuriale de Louis Ménard, de l’entreprise Topring.

L’AGDIA tient également à féliciter chaleureusement les autres lauréats de la soirée. La Cantine Ô P’tit Creux a remporté le prix dans la catégorie Industrie de la restauration, le Vignoble Coteau des Artisans a été désigné Entreprise de détail, Dulude Cabinet de Services Financiers a été récompensé en tant qu’Entreprise de services, et Soha & Co. a été le coup de cœur des juges.

De plus, JIREH Automatisation et entretien a été honoré dans la catégorie Entrepreneurs issus de l’immigration, Prinoth ltée a reçu le prix Bonne pratique RH, le Café de la Brûlerie s’est distingué dans la catégorie Réseaux sociaux, et Kool Club a été récompensé pour son Innovation.

L’AGDIA tient à remercier chaleureusement la Chambre de commerce et de l’industrie Haute-Yamaska pour cette reconnaissance. Ces prix viennent souligner notre dévouement envers la communauté et renforcer notre détermination à poursuivre notre mission d’accompagnement des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et de l’autisme.

L’Association de Granby pour la déficience intellectuelle et l’autisme (AGDIA) développe de nouvelles manières de se financer. L’organisme à but non lucratif vient de mettre sur pied une boutique en ligne, où plusieurs produits sont fabriqués par ses membres.

«Ces fonds nous permettront de maintenir les ateliers de travail et de mises en forme aux participants, afin qu’ils puissent s’offrir des activités et mener une vie active à la hauteur de leur potentiel», indique Diane Dumont, directrice générale de l’AGDIA.

L’objectif de l’association est d’amasser 35 000 $ par année. L’argent ira directement au Programme de formations et d’ateliers pour développer l’Autonomie, les habiletés Sociales, les techniques de Travail, suivre un Entraînement de mise en forme et avoir accès à des Loisirs (PASTEL).

«Nos membres participent à la conception de certains produits, comme les bas. Ensuite, ils procèdent à l’assemblage et à l’étiquetage de nos items. C’est important qu’ils soient présents à plusieurs étapes du processus de vente», raconte Mme Dumont, qui affirme que l’offre se bonifiera dans les prochaines semaines.

Milieu de travail

Des paires de bas, des accessoires pour chien produit par Original Bond — une entreprise granbyenne — et de la nourriture en vrac sont les produits en vente présentement sur la boutique en ligne. Diane Dumont explique qu’aucune taxe n’est perçue lors de la vente, ce qui rend les prix compétitifs avec ceux du marché.

«L’organisme souhaite combler le manque de services à l’endroit des adultes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme en leur offrant la possibilité de prendre part au programme, une initiative unique dans la région de Granby», affirme cette dernière.

Le but du PASTEL est de «développer l’autonomie, les habiletés sociales et les aptitudes gagnantes requises en milieu de travail» de ces gens. Le programme est supervisé par des éducateurs spécialisés au moyen de formations et d’ateliers.

«On veut faire travailler ces gens-là. Ça les valorise et ça les occupe à faire autre chose qu’un casse-tête. On change toute leur dynamique de vie, à eux ainsi qu’à leur famille», souligne Diane Dumont.

Amisphère est fière d’annoncer son tout nouveau programme de formation et de possibilité de travail pour les adultes vivant avec une déficience intellectuelle (DI) et/ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Le programme PASTEL est un

Programme de formations et d’ateliers
pour développer l’Autonomie,
les habiletés Sociales,
les techniques de Travail,
suivre un Entrainement de mise en forme
et permet l’accès à des Loisirs.

Ce programme permettra aux adultes d’avoir une vie active à leur plein potentiel ainsi que la fierté de travailler, et donc d’avoir leur place dans notre société.

À un coût minime et accessible

+

L’accès gratuit à des activités de mise en forme et activités de loisirs.

 

Pour plus d’informations:  (450) 372-0694